Peut-on encore aspirer à la sublime “fusion” du corps et de la nature ?
Contre la disparition de la “nature”, à la fois dans les catastrophes passées et à venir et dans le développement effréné des villes, est née l'idée d'un retour ou d'une “reconnexion” à cette même nature. Cette idée, souvent convoquée sous l’expression de “retour à la nature”, semble même s'être muée en injonction. Mais de quelle nature parlons-nous ? Une telle injonction fonctionne comme s'il existait d'un côté l'homme, et, de l'autre, quelque part, la nature, une nature sauvage, intacte. Or, cette nature là n'existe plus, voire n'a jamais existé : à l'ère de l'Anthropocène, nous faisons partie de la nature et ses dégradations, nous les causons. Nos activités ont eu et continuent d’avoir un impact sur les sols, les mers, les eaux, sans que nous nous en apercevions toujours (pollution bien souvent invisible par exemple).
Avec des oeuvres de Kate Blacker, Gloria Friedmann, Ben Hansen, Markus Raetz, Ingrid Book et Carina Heden issues de la collection de l'Institut d'art contemporain, Villeurbanne/Rhône Alpes.
Exposition conçue par Pauline Fleury, Laure Cheynel, Florence Lebon, Claire Derieux, Emma Duquet et Samuel Chenaud, étudiants de l’UE projet "Initiation Commissariat d'exposition" du département Lettres et Arts de l'ENS de Lyon en partenariat avec Nathalie Ergino - directrice de l'IAC - et l'équipe de l'Institut d'art contemporain.
Visites guidées de l'exposition par les étudiants prévues le 14/05 et le 31/05 à 19h00 à la galerie Artemisiahttp://ow.ly/OSLW30oHcK3
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